• #01.

    La nuit du 1er octobre 2015.

    Cette nuit j’ai fait un rêve étrange, il me paraissait si réaliste. Je ne me souviens plus vraiment du début – à vrai dire, je ne me souviens quasiment jamais des débuts de mes rêves – mais je venais d’apprendre qu’une maladie rare venait de s’installer dans les environs où je vivais et elle attaquait seulement une seule type de personne : les hypocondriaques. Un hypocondriaque c’est quelqu’un qui a peur des maladies et, qui, dès qu’on en parle, se met à penser qu’il a justement cette maladie et c’est mon cas. Je ne me souviens pas du nom de cette maladie, non plus, mais par contre je me souviens de ses symptômes : sentir quelque chose nous décomposer depuis l’intérieur. Bien évidemment, je ne savais pas qu’elle s’attaquait au type de personne dans lequel je faisais partie mais avec « la chance » que j’avais, je me disais que je ne pouvais que l’avoir, même si elle était rare. Plus les jours passaient, plus je voyais des petits trous se former dans ma peau. Je me disais que ce n’était rien, qu’il ne fallait pas paniquer mais je me suis mise à saigner au niveau des mollets sans me faire de mal et je commençais vraiment à me poser des questions. Lorsque je regardai ce sang, je remarquai qu’il était plus proche de la couleur noir que celle du rouge, il était visqueux et désagréable à regarder, puis il déclencha un profond mal-être en moi. Je n’arrivais plus à contrôler mon anxiété par rapport à cette maladie, alors je pris mon portable pour demander à une de mes amies quels étaient les symptômes de celle-ci pour être sûre qu’ils étaient bien ce que je pensais, jusqu’à ce que je regardai ma main puis vis une sorte de petit insecte se promener en moi et me manger petit à petit. Ayant eu peur, je fis tomber mon portable des mains, dont l’écran se brisa sur le coup et j’essayai d’attraper l’insecte en me grattant tout le corps, mais je n’y arrivai pas, il était comme accrocher dans ma peau, il fallait que je me l’arrache pour pouvoir le détruire. Stresser, je sorti dehors, en courant, toujours essayant de détruire l’insecte qui s’était infiltré en moi, me faisant un peu plus saigner à chaque pas que j’exécutais. Je couru jusqu’à l’hôpital, qui, lorsque je le vis, était en flamme. Ma mère était là-bas, à côté d’un camion d’ambulance accidenté, je lui expliquai en pleurs ce qu’il m’arrivait, montrant toutes mes blessures et l’insecte qui se promenait sur moi puis elle me dit : « Cette maladie n’existe pas, tout ça est dans ta tête, maintenant, cesse de te faire du mal pour un rien. ».

     

    #01.


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