La lune de métal.

De ce paradis si froid et si noir,

On pouvait y voir une fête où le désir était roi.

 

Cette légère sensation d’effondrement

Lorsque je te vois avec elle, ne cesse de me revenir soudainement.

 

「Ce baiser ! 」

 

「J’ai vu sa langue rentré !」

 

Je veux à tout prix la faire disparaitre,

Je ne veux plus à tes yeux, que paraitre :

 

「Il est temps de mettre les choses aux clair.」

 

Son sang est toujours humide, j’espère que tu trouveras son corps encore frais :

Ce sentiment est avide mais je ne pensais pas que ce serai aussi mauvais.

Mes expressions te montrent le contraire de ce que je pense de toi,

Ainsi j’arrive à te duper comme il se doit.

 

Cette danse que nous nous sommes promise, n’était qu’une illusion afin que je puisse T’empoisonner d’un venin mortel

Pour que tu sois piégé dans cette prison dont j’en serai le gardien immortel :

 

「Ces roses noires

T’étoufferont à force de décevoir.」

 

J’essaie pourtant de bien faire mais quoi que je fasse cela fini toujours mal,

Ne te rends-tu pas compte que mon masque est anormal ?

 

「Pendant que mon cœur perd sa couleur tu restes en silence.

Pendant que mon cœur pleure tu n’entends pas sa souffrance.

Pendant que mon cœur meurt tu ne vois pas de différence.」

 

Les insectes commencent à ramper dans mon corps petit à petit,

Je ne peux nier que cela est gênant, ce n’est pas comme s’il était déjà pourri.

 

Je me sens comme paralyser, c’est agaçant mais je tiens à ce que l’on ne mette pas les pieds sur mon territoire 

Et malgré que tu me détestes, je garde encore espoir.

 

Douleur, tristesse, déception, ton joli sourire a disparu

Aussi vite qu’il est apparu ;

 

Tu n’es plus qu’un garçon au visage inexpressif,

De ta part, c’est si dépressif,

Mais après tout, c’était ce que je voulais.

 

Te voir pleurer ne pouvait que me soulager.