• La dernière page.

    Alors que je glissais dans le sommeil, j’entendis un bruit de cailloux frapper à la fenêtre de ma chambre. Pensant que ce n’était que passager, je fis mine de rien et j’essayai de me rendormir. Mais le bruit ne cessait pas donc je me retournai du côté de la fenêtre et me levai pour voir ce qu’il se passait.

     

    Au même moment, il n’y eut plus de bruit.

     

    Puisque je n’arrivais pas à dormir, je partis chercher de l’eau pour me désaltérer. Lorsque je revins, je vis la fenêtre forcée et Julien était présent dans la chambre. Soudain, je sentis un sentiment de peur dans mon cœur, j’avais le pressentiment que ça allait tourner au drame. L’expression qu’il avait sur son visage était semblable à de la tristesse.

     

    Il commença par me dire : « Il est temps de mettre les choses au clair, cette relation ne peut plus durer. Je suis désolé mais mon temps est compté et je ne voulais pas partir sans vous dire adieu. »

     

    Mon cœur battait si fort, lorsqu’il me l’a dit que je n’arrivais plus à écouter ce qu’il me racontait. Mais je n’osais encore rien dire car tout ce que j'arrivais à faire c’était de retenir mes larmes afin qu’il ne voit pas que j’étais mal en point.

     

    Il continua : « Mais jamais je n’oublierai à quel point vous avez été si aimable avec moi, et si jamais il vous arrivait de penser à moi, dites-vous que toutes les bonnes choses ont toujours une fin. »

     

    Mes mains tremblaient, il fallait que je fasse ressortir ce que je ressentais. J’ai donc pris mon courage à deux mains et lui ai supplié de ne pas partir, ou alors de m’emmener avec lui et recommencer une nouvelle vie ailleurs mais il n’a pas voulu m’entendre et il est parti me laissant seule dans le désespoir.

     

    Toute la nuit, j’ai réfléchi pour au final, écrire dans mon journal intime à quel point j’étais déçu et en colère contre lui.

     

    Cette page, sera sans doute la dernière que j’écrirais :

    Il a dit que toutes les bonnes choses avaient toujours une fin alors le fait que je ne sois plus là demain, ne pourrait être, alors, qu’une bonne chose.


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